Les œuvres réalisées en cire sont recouvertes d'une fine couche d'argile pure préparée au préalable. Il existe trois sortes d'argile de moulage :

- l'argile de première couche qui est la plus fine. Elle est très importante pour l'empreinte des texture de la sculpture.

- l'argile de deuxième couche qui doit être bien solide et réfractaire pour pouvoir contenir et maintenir le métal en fusion dans le moule.

- l’argile de modelage d'armature et de noyautage. C’est un mélange naturel d’argile et de fibres végétales, pour faciliter le modelage de la structure (armature) d'une œuvre volumineuse. Je l’utilise pour créer un noyau et obtenir au final une œuvre creuse. Après la coulée, elle devient très légère et friable ce qui permet son extraction de la sculpture.

Juste avant la coulée le fondeur procède au dé-cirage qui consiste à pré-chauffer les coques (moules) en argile contenant les œuvres en cire pour faire couler celle-ci. Environ le tiers seulement de la cire est réutilisable, d’où l’appellation de « technique de la cire perdue ». Les moules sont donc maintenant creux avec l’empreinte de la sculpture à l’intérieur. Il ne reste plus qu'à les remplir en faisant couler le métal en fusion à travers les tiges de coulée (canaux en argile prévus à cet effet).